 Inscriptions clôturées | | Jeudi 21 septembre 2023 à 17 heures Bruxelles – Palais des Académies - Écuries royales Science et intégrité : un couple heureux ? |
Intégrité. Dans son acception la plus courante, le mot évoque la qualité d’une personne incorruptible, droite, dont la conduite est irréprochable. Appliqué à un objet, il renvoie à l’idée d’un état intact, sain, n’ayant subi aucune atteinte. Le décor est dressé, mais quel est donc le rôle que joue la science sur cette scène-là ?
Diverses questions se posent. D’abord, celle de la dénomination. Pourquoi parler aujourd’hui d’intégrité scientifique alors que les chercheurs sont depuis longtemps habitués à des règles de déontologie et souvent passent au crible de la réflexion éthique leurs projets de recherche ? Ensuite, celle des déterminants. Comment se fait-il que l’intégrité scientifique soit sujet d’actualité aux quatre coins du monde ? La souris truquée de Broad et Wade qui, en 1982, dénoncèrent, au États Unis, la fraude scientifique, aurait-elle engendré une descendance prolifique et le tablier de labo, viré au grisâtre, devrait-il passer par la blanchisserie ? Celle des instruments, ensuite. De quels dispositifs les chercheurs et les citoyens ont-ils besoin pour garantir l’intégrité de la science ?
Ces questions (notamment) se posent aujourd’hui à qui souhaite questionner l’étonnante montée en puissance de la visibilité sociale de l’intégrité scientifique. Pour mieux la cerner, il faut être informé ; pour mieux la comprendre et surtout bien la construire, il faut de la solidarité réflexive, donc, du débat. C’est, pour les orateurs, la finalité de ce cours-conférence.
Programme
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