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Arts, langues et littératures
Cours-conférence
"Prostitués" avant la lettre ? Écrire les prostitutions au masculin dans le roman, de 1783 à 1922
Lieu
Site
Bruxelles
Immeuble
Palais des Académies
Local
Écuries royales
Adresse
Rue Ducale 1, 1000 Bruxelles
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Mar
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17:00
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clôturées
Mardi 1ER octobre 2024 à 17 heures
Bruxelles – Palais des Académies – Écuries royales
« Prostitués » avant la lettre ? Écrire les prostitutions au masculin dans le roman, de 1783 à 1922

À travers la littérature romanesque, de 1783 à 1922, Nicolas Duriau propose de mettre en lumière un fait social, ainsi qu’une figure historiquement, négligée : celle du « prostitué ». En français, le nom « prostitué » n’entre dans les dictionnaires qu’en 1930 pour désigner l’« homme faisant commerce de son corps » - en général à d’autres hommes ; or, dès la fin du XVIIIe siècle, il est fréquent de lire des romans dont l’intrigue a pour objet la « prostitution » d’hommes aux pratiques hétérosexuelles. Offrant ses services aux « femmes sur le retour », un héros comme celui de Ma Conversion (1783) en témoigne : « Je ne veux plus foutre que pour de l’argent », déclare-t-il. Occultée, la prostitution masculine a donc existé, sans qu’on l’ait clairement nommée. Du tournant des Lumières à l’après-guerre, l'objet romanesque permet d’éclairer l’évolution d’un personnage inédit : au croisement de l’histoire, de la littérature et des études de genre, ce cours-conférence retracera ses avatars, en répondant à trois questions. D’abord, quels sont les termes que les romanciers francophones utilisent pour désigner la prostitution masculine et ses acteurs, au XIXe siècle ? Ensuite, comment l’imaginaire social influence-t-il les auteurs étudiés : ont-il conscience d’exploiter, voire d’invertir, avec originalité, la langue et le discours, en représentant les prostitutions au masculin ? Enfin, dans quel but et pour quels lecteurs transposent-ils en roman la figure du « prostitué » ?

Nicolas Duriau est chercheur postdoctoral en littérature française à l'Université libre de Bruxelles et l'Université d'Oxford. Ses thématiques de recherche sont centrées sur l’histoire littéraire des XVIIIe et XIXe siècles, étudiés au prisme des questions de genre et de sexualité.




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