En raison de la situation sanitaire, les séances publiques des Classes de l'Académie au cours desquelles sont proclamés les prix n'ont pu avoir lieu. L'Académie a toutefois souhaité mettre en avant les lauréats sur son site internet.
Vous trouverez ci-dessous la liste des lauréats pour la Classe des Arts
CONCOURS ANNUEL DE 2020Sixième question : On demande une étude sur l’évolution et les enjeux des prises de décision en restauration ou sur la pratique de la restauration de 1960 à nos jours.
Lauréate : M
me Êve Bouyer, pour son mémoire
Les enjeux de la prise de décision en matière de restauration non-illusionniste.
Diplômée en histoire de l’art et archéologie de l’Université libre de Bruxelles, Êve Bouyer est conservateur-restaurateur d'œuvres d'art et d'objets archéologiques, spécialisée dans les matériaux céramique et verre. Elle travaille au Centre de recherches en Archéologie et Patrimoine (CReA) à l’ULB.
PRIX JOS ALBERT, 37e période annuelle, 2018-2019Créé en 1981, ce prix est destiné à encourager annuellement l’œuvre d’un artiste plasticien de tendance figurative.
Lauréate : M
me Anne Marie Finné, pour le caractère intemporel du travail.
Vue générale G. VI.Diplômée en dessin à La Cambre en 1986, Anne Marie Finné vit et travaille à Bruxelles. Les dessins d'Anne Marie Finné nous ramènent à ses souvenirs de cartes postales. Une déambulation dans un jardin des merveilles, un travail silencieux qui emplit l'espace et se perd en dehors du temps sans but précis. Ses dessins sont des paysages à lire et à rêver. L’artiste a exposé à la galerie Phoebus.Rotterdam, au Centre d’Art contemporain du Luxembourg belge (CACLB), à la Maison des Arts de Schaerbeek, à Art on Paper (Bruxelles), au Centre Culturel de Marchin.
PRIX PAUL ARTÔT, 30e période biennale, 2018-2019Créé en 1958, ce prix est destiné à couronner un peintre (âgé de moins de 40 ans à la fin de la période biennale) auteur d’une fresque ou de toute œuvre évoquant la figure humaine.
Lauréate : M
me Justine Taillard, pour son univers intriguant et métaphorique.
ConchylisatioNée en France, Justine Taillard a grandi marquée par ma gémellité, en aimant lire et dessiner. Après quatre ans d’études d’arts à l’ENSA Dijon et un master en scénographie à l’ENSAV La Cambre, elle poursuit aujourd’hui une recherche hybride, mêlant à ses réflexions sur l’espace domestique une pratique de l’écriture. Au service d’un imaginaire de la métamorphose, ses travaux tentent d’approcher une biologie de l’indéterminé. Depuis 2019, elle intervient aussi comme dessinatrice pour plusieurs metteurs en scène
PRIX GUSTAVE CAMUS, 14e période biennale, 2018-2019Créé en 1990, ce prix est destiné à couronner un artiste plasticien de tendance figurative ayant déjà accompli une œuvre notable.
Lauréat : M.
Pierre Gérard, pour ses « images volées », peintures à l’huile sur cartons, qui révèlent aussi une interprétation personnelle du monde.
Pierre Gerard travaille à l'intersection de la musique, la sculpture, la peinture et l'installation. Son travail est entièrement focalisé sur la vie secrète de la matière, des images et des objets. Exigeant, il ne produit que trois à quatre œuvres par an. Celles-ci appartiennent à un cycle intitulé « Images volées ». L'artiste archive des images qui le touchent. Il les puise dans un environnement littéraire, cinématographique ou au cœur d'internet. Si chaque œuvre peut apparaître comme une peinture, elle est aussi vécue par l'artiste comme un objet s'incluant dans un corpus plus large. L'encadrement joue un rôle central et donne à la peinture une nouvelle valeur de document, d'archive. Chaque pièce est perforée en son sommet afin de renvoyer vers l'idée que les images pourraient retourner dans un gigantesque classeur.
Son travail de modulation du noir et blanc donne aux œuvres une fluidité, une grande sobriété étrangement minimale.
Outre la pratique picturale, il crée aussi des objets où les matériaux comme le cuir, le bois, le feutre ou des substances vivantes se rencontrent et entament un dialogue poétique. Il est aussi musicien et est notamment édité chez : edition wandelweiser (DE), senufo editions (IT), trente oiseaux (DE), 3leaves (HU), rhizome (FR), winds measure recordings (US).
PRIX CHARLES CATY, 21e période triennale, 2016-2019Créé en 1953, ce prix est destiné à un artiste ayant fait ses études régulièrement et avec succès, à l’Académie des Beaux-Arts de Mons (devenue École supérieure des Arts plastiques et visuels de Mons).
Lauréate : M
me Sylvie Canonne, pour son univers sensible et poétique.
Viemortvie, 195 x 295 cm, photo Jacky Lecouturier.Viemortvie, 200 x 280 cm, photo Jacky Lecouturier.Viemortvie, 205 x 270 cm, photo Jacky Lecouturier.Viemortvie, 275 x 380 cm, photo Jacky Lecouturier.Photo Ana Mossoux.
Diplômée en 1985 de l’ESAPV Mons, Sylvie Canonne est formée dans l’atelier
Gravure et Image imprimée mené par Gabriel Belgeonne. Peu après, elle quitte le Hainaut pour le Condroz, découvre le contexte artistique liégeois et rencontre notamment Juliette Rousseff avec qui elle s’initie à la peinture. En 1991, elle se voit décerner le prix de la Gravure de la Communauté française. Depuis les années 90, parallèlement à sa recherche artistique personnelle, elle collabore avec le Centre culturel de Marchin (expositions, rencontres et ateliers avec les publics, création d’affiches, publication d’une série d’entretiens avec des artistes invités. Elle y anime aujourd’hui un atelier de gravure permanent. Entre dessin, peinture, gravure et écriture… broderie, sculpture aussi, la création pousse en elle en une maturation lente, chercheuse de sens. Agencées en minutieuses équations de signes, les évocations oniriques qui en découlent tentent de donner corps, présence, aux scènes et drames souvent indicibles de notre monde intérieur, à ses métamorphoses.
PRIX ARTHUR DE GREEF, 15e période biennale, 2018-2019Créé en 1989, ce prix est destiné à couronner une œuvre conçue pour piano seul dont la forme et la durée sont laissées au choix.
Lauréat : M.
Éric Collard, pour sa suite de cinq pièces pour piano opus 2 dans laquelle le jury a décelé un vrai professionnalisme, une exploitation naturelle des ressources de l’instrument, un projet musical solide et sensible.
Éric Collard est passionné de musique dès son plus jeune âge et commence le piano et la composition en tant qu'autodidacte. En 2013, il s’inscrit au Conservatoire de Charleroi et y approfondit ses connaissances en piano. Depuis 2015, il étudie la composition avec Claude Ledoux au CRM. Il est lauréat en 2018 de Ça balance Musique contemporaine avec ses 5 Pièces (IV et V) pour piano op. 2. Il travaille actuellement sur un nouveau projet dans l'esprit de l'opus 2 : une sonate pour piano.
PRIX EMMA DU CAYLA-MARTIN, 14e période biennale, 2017-2019Créé en 1991, ce prix est destiné à encourager ou à récompenser l’œuvre d’un peintre qui n’a pas encore été couronné par l’Académie.
Lauréate : M
me Veronica de Giovanelli, pour sa manière personnelle d’interpréter la notion de paysage.
Agate, acrylique et huile sur toile, 170 x 150 cm, 2020.Contradictoire, acrylique et huile sur toile, 100 x 120 cm, 2020.Érosion, acrylique et huile sur toile, 170 x 150 cm, 2019.Née à Trente, Veronica de Giovanelli vit et travaille à Bruxelles. Elle obtient un diplôme à l’Académie des Beaux-Arts de Venise après un période d’études à la Middlesex University de Londres. Ses œuvres ont été exposées au Musée d’Art contemporain de Trente e Rovereto (MART), à la Bevilacqua La Masa (Venise), à ArtLacuna (Londres), à Boccanera (Italie), au Museo S.M. della Scala (Sienne), au Monitor (Rome)… En 2017, elle entame un Master à La Cambre qui se termine deux ans plus tard par une exposition au KANAL-Centre Pompidou. Elle est lauréate du Prix L. Moonens 2019.
PRIX MARCEL HASTIR – Portrait sculpté, 8e période biennale, 2017-2019Créé en 2004, ce prix est destiné à couronner un artiste qui travaille le portrait sculpté.
Lauréate : M
me Silvia Hatzl, pour la force de la présence émotionnelle sous une grande légèreté matérielle.
Sans titre.Née en Bavière, Silvia Hatzl est peintre, sculpteur, scénographe, créatrice de costumes de scène en Belgique et en Allemagne. Elle étudie à La Cambre - École Nationale Supérieure des Arts Visuels et à l'École des Arts du Cirque à Bruxelles. Elle suit ensuite une formation à la Sorbonne et à l'Institut supérieur des Arts appliqués à Paris. 2001-2020 Chorégraphies. Ses œuvres sont présentes dans des galeries internationales, des musées et des collections privées.
PRIX RENÉ JANSSENS, 25e période triennale, 2016-2019Créé en 1943, ce prix est destiné à un peintre, qui, dans son œuvre, aura excellé dans l’art d’évoquer une scène d’intérieur.
Lauréate : M
me Nancy Seulen ; pour ses modulations vibratoires revisitées par une lumière intérieure, pour la cohérence et la profondeur de l’œuvre.
Intérieur église 1, huile et pastel gras sur toile, 100 x 120 cm, 2015.Intérieur église 3, huile et pastel gras sur toile, 100 x 120 cm, 2015.Nancy Seulen termine l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles (section Peinture) en 1990. Elle a exposé depuis en de nombreux endroits dont la Fondation pour l'Art Belge Contemporain, la Galerie ABC (Bruxelles), la galerie Détour (Jambes), la Maison de la Culture de Namur, l'Espace B (Glabais), la galerie Albert Dumont, (Bruxelles). Elle a reçu a reçu le premier prix de dessin de la Commune de Watermael-Boitsfort (2002) et le prix Jos Albert de Académie royale de Belgique (2013). Ses œuvres se retrouvent dans plusieurs collections, dont le musée d'Art contemporain de Louvain-la-Neuve. Elle a commencé à enseigner la peinture et le dessin aux Ateliers Créatifs du Chant d'Oiseau, a effectué divers remplacements au sein des académies et poursuit actuellement à la Roseraie (Uccle) ainsi qu'à l'Académie Internationale d'Été à Libramont.
PRIX PHILIPPE ET FRANÇOISE ROBERTS-JONES, 1re période biennale, 2018-2019Créé en 2017, ce prix est décerné à l’auteur(e) francophone, toutes nationalités confondues, d’un ouvrage d’histoire de l’art rédigé et publié en langue française, à l’exclusion des traductions, consacré aux arts plastiques des XVI
e, XIX
e ou XX
e siècles.
Lauréat : M.
Pierre Wat, pour son livre intitulé
Pérégrinations. Paysage entre nature et histoire, Paris, Hazan, novembre 2017.
Historien de l'art et critique d'art, Pierre Wat est professeur à l'Université de Paris I. C'est notamment un spécialiste du romantisme.
PRIX TRIENNAL DE LA FONDATION VANHOVE-VONNÊCHE, 3e période triennale, 2016-2019Ce prix couronne un dossier présenté par un architecte ou un groupe d’architectes qui concerne un traitement de conservation-restauration terminé portant sur un monument situé en Région wallonne (y compris la Communauté germanophone) ou en Région de Bruxelles-Capitale.
Lauréat : M.
Louis Schockert, pour sa restauration de la ferme de Wahenge à Beauvechain dans le respect du patrimoine, après des études préalables judicieuses et mettant en œuvre des interventions pertinentes et modestes.
Né à Arlon, Louis Schockert fait ses études à l’ISA Saint-Luc à Liège. Il passe quatre années à l’Atelier d’Architecture du Sart-Tilman, chez Claude Strebelle, avant de suivre, en parallèle à ses activités professionnelles et en tant qu’auditeur libre, les cours à l’École de Chaillot à Paris, ce qui renforce son intérêt pour le patrimoine. Il crée ensuite le bureau d’architecture Atelier Nord. Ses activités portent principalement sur la restauration de monuments classés, comme par exemple : la chapelle Saint-Roch et l’église du Saint-Sacrement à Liège, la maison Guillaume (art nouveau) à Arlon, la ferme de Wahenge, la « Vieille ferme » de Godinne, les châteaux de Haltinne, Vien, Sclassin…
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